Archive for décembre 2015

*Elle aura été une soirée réussie, pour le trophée ‘’Notre beau métier’’, sous la férule de Jean Nengbangba, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel (ETP). A cet effet, la cérémonie de remise des prix s’est déroulée, le jeudi
17 décembre dernier, au Salon Okapi de l’Hôtel Venus de la Gombe. Ainsi, une vingtaine d’enseignants, notamment, Steve Mbikayi, promoteur du Collège Cartésien, Martin Ekanda de l’ISIPA, Aimé Mpongo de l’Institut Bakanja, Bernadette Diavovoka, Constantin Kwete et Espérance Bayedila, ont-ils été primés. Cela, respectivement pour les prix d’excellence, de l’enseignant, de vocation pédagogique, d’ancienneté et de l’Excellence. ‘’Enseigner, c’est communiquer ses connaissances dans l’ordre’’, dit-on. C’est dans ce cadre que l’ONG ‘’Les Ecoliers dans le monde’’ organise chaque année, le trophée : ‘’Notre beau métier’’ pour primer et encourager les enseignants du Primaire, secondaire ainsi que de l’Université et Instituts supérieurs. L’occasion faisant le larron, le Secrétaire Général de cette ONG a remercié Jean Nengbangba, qui a accepté volontiers de parrainer cette deuxième édition. Cependant, il a indiqué que ce métier est de moins en moins considéré en RD. Congo, alors qu’il est seul formateur. Mais, toujours est-il que le relèvement n’est possible qu’avec l’amélioration des conditions de vie de l’enseignant. A cet effet, il a sollicité la générosité du Ministre de l’ETP, afin d’être un fidèle intermédiaire auprès des sponsors ainsi que de toutes les personnalités sensibles, en vue d’apporter un soutien à la troisième édition qui se déroulera l’année prochaine. Encouragements Parrain de cet évènement, le Ministre Jean Nengbangba a rappelé la volonté manifeste du Gouvernement consistant à placer l’éducation au centre du processus de l’émergence du pays. A l’en croire, dédier un trophée appelé ‘’Notre beau métier’ ’aux enseignants, c’est reconnaître le mérite de l’exercice d’un métier noble ; celui qui consiste à façonner un être humain, dès son bas âge jusqu’à son affirmation en tant qu’adulte. C’est, d’ailleurs, ce processus-là, qui permet, à coup sûr, de le rendre utile à lui-même, à sa famille et à la société toute entière. Cependant, au-delà du discours et de bonnes intentions, le programme du Gouvernement sur l’émergence de la RDC insiste, particulièrement, sur la constitution d’une main-d’œuvre qualifiée en vue de répondre aux demandes des entreprises et de contribuer, derechef, au développer économique du pays. En effet, le défi de l’heure est en premier lieu, la production d’une classe moyenne, levier du développement. C’est dans cette optique que le Président de la République avait susmentionné dernièrement, en ce qui concerne l’Enseignement Technique Professionnel : « la priorité sera accordée à l’éducation, à la formation professionnelle et technique, avec un accent particulier sur la promotion de la science, de la technologie et de l’innovation, facteurs essentiels de la puissance économique de tout pays émergent». Raison pour laquelle, le Ministère de l’ETP ne lésinera pas sur les moyens qui lui seront alloués par le Gouvernement et autres partenaires, pour investir dans l’enseignant-formateur de la jeunesse. Aussi, encourage-t-il cette ONG à poursuivre ses initiatives et à exploiter d’autres domaines incitatifs qui pourront, évidemment, booster le système éducatif congolais. «Je félicite les lauréats sélectionnés par rapport à leur savoir, savoir-agir et savoir-être », a-t-il conclu. Cap sur Brazzaville Pour Guylain Kanza, Initiateur du trophée ‘’Notre Beau métier’’, l’appel était lancé à tout le monde à travers la radio et la télévision, en vue de prévenir les organisateurs sur quelqu’un qui aurait marqué son cursus scolaire par un numéro de téléphone mis à la portée de tous. Selon lui, les critères n’ont pas été choisis par les organisateurs, mais les téléspectateurs, eux-mêmes. Ce qui atteste la fiabilité de 1300 SMS reçus, depuis le lancement de l’appel. Sur ce nombre, 27 lauréats ont été sélectionnés sur base d’une enquête menée par les journalistes. Seulement, faute de moyens financiers, cette deuxième édition n’a pu primer que les enseignants de la ville de Kinshasa, à l’exception de deux lauréats venus d’Isiro et de l’ancienne Province du Kasaï Occidental. Constantin Kwete, puisque c’est de lui dont il s’agit, a déjà 53 ans d’expérience, critère nécessaire pour emporter le prix d’ancienneté et de vocation pédagogique. « Dès lors qu’on nous a envoyé la demande, on a tout de suite exigé les preuves de son lieu de prédilection. Ce qui fut fait, et sa famille a pris en charge son billet d’avion et son séjour dans la capitale», a-t-il expliqué. Pour lui, une deuxième édition sans sponsor veut dire tout simplement que les gens ne s’intéressent qu’à ce qui est inutile. «L’essentiel est invisible aux yeux de ceux qui prennent des décisions », s’est-il exclamé. D’autant plus qu’il a frappé à toutes les portes de grands mécènes, mais sans succès. Quant à la troisième édition, il estime qu’elle pourra se tenir à Brazzaville en raison de la fluidité de demandes enregistrées dans ce sens. D’ailleurs, rien que pour cette soirée, 43 représentants du Congo-Brazzaville se sont présentés, en vue d’accompagner deux d’entre eux qui ont été primés. Le déroulement de cette 3ème édition, dans ce pays-voisin, serait, selon lui, une occasion de renouer et de cimenter les relations qui semblent être, aujourd’hui, quelque peu fragilisées à cause de ces vagues de refoulés qu’ont connues, ces derniers temps, les peuples frères de deux rives. Satisfecit des lauréats Mme Bayedile, l’une des rares Professeurs à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC), a exprimé sa joie pour ce trophée lui décerné à l’occasion de cette deuxième édition ‘’Notre beau métier’’. L’enseignant, dit-elle, doit être reconnu dans toute la société, puisqu’il s’agit d’un domaine qui a beaucoup de valeur, de par son rôle de formateur. Par contre, elle éprouve une inquiétude pour la relève. Puisque la jeunesse, a-t-elle constaté, s’y intéresse de moins en moins, mis à part, bien sûr, les quelques-uns qui, en dépit de cette indolence inutile, les prennent pour modèles et leur emboîtent les pas. « J’encourage les enseignants à continuer à former pour que demain, la RDC devienne un pays où il fera très beau vivre et dans lequel la population va profiter du savoir-faire de notre jeunesse », a-t-elle dit. Aimé Mpongo, Psychologue et enseignant à l’école Bakanja de Kauka, est le premier lauréat à être primé sur la liste du Prix de l’Enseignant. A son tour, il rend grâce à Dieu qui lui a donné la capacité de former les jeunes. En plus, il rend hommage à son père, ancien Inspecteur, Chef de Poule, qui l’a sérieusement encouragé à rester dans cette profession. Depuis 25 ans qu’il y est, il se félicite, en outre, du fait que certains des ses élèves occupent, actuellement, des hautes fonctions dans le pays. Il aurait, toutefois, voulu que les Autorités soutiennent Guislain Kanza, ce journaliste décidé de revaloriser la profession enseignante qui, pourtant, a perdu de sa valeur. Aussi, propose-t-il que le Gouvernement améliore substantiellement, le traitement réservé à l’enseignant en termes de rémunération et des avantages dus à l’exercice de sa profession, sur toute l’étendue du territoire national. Judith Asina
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